vendredi 15 septembre 2017

Marie et Bronia le pacte des soeurs - Natacha Henry

Marie et Bronia, 
Le Pacte des Soeurs, 
De Natacha Henry, 
Publié aux éditions Albin Michel, 
Roman Historique, Biographique, 
333 pages, 
14 €. 

Quatrième de couverture : 

Varsovie, fin du XIXe siècle. Marie et Bronia, deux soeurs vivant dans une Pologne asservie par la Russie, n'ont qu'une obsession : aller à l'université. Marie rêve de devenir chimiste, et Bronia, médecin. 
Malheureusement, l'occupant russe interdit aux femmes de faire des études. C'est compter sans l'esprit de rébellion des deux jeunes filles...
Un soir d'automne, à la lueur d'une lampe à pétrole, les deux soeurs décident de sceller un pacte incroyable, qui les mènera jusqu'aux portes de la Sorbonne à Paris... 

Mon avis : 

Deux femmes modèles : 

Passionnée d'histoire, je ne pouvais que me tourner vers ce livre, qui nous compte l'histoire de deux soeurs, dont l'une est très connue car il s'agit ici de la biographie de Marie Curie et de sa soeur Bronia. Ce qui a fait que je me suis intéressé d'autant plus à cette lecture c'est Bronia. Je ne savais absolument pas que Marie Curie avait une soeur (en fait 3 soeurs et un frère). 

Natacha Henry nous dévoile ici l'enfance assez bouleversante de Marie et de Bronia sous une Pologne occupée par les Russes où les femmes ont peu de droits et où la maladie fait des ravages. Au fil de la lecture nous les voyons grandir et garder espoir, conviction et amour pour leurs études. 
J'ai aimé découvrir à travers les pages, l'histoire de ces deux destins, de ces deux femmes d'exception qui ont bouleversé nos vies et notre quotidien, par leurs recherches et cette passion dévorante pour la médecine et la chimie. 

L'auteure décrit de manière très simple et fluide cette histoire de deux jeunes femmes qui vont se donner les moyens coûte que coûte pour réussir en choisissant notre capitale pour étudier et faire valoir leurs droits. Une histoire que je n'oublierais pas. 

Le mot de la fin : 

Une lecture indispensable accessible à tout âge. 

Ma note 5/5 

mercredi 13 septembre 2017

Jojo - André Geerts

Jojo Tome 1 à 4, 
D'André Geerts, 
Publié aux éditions Dupuis, 
Bande Dessinée 
28 € 

Quatrième de couverture : 

En 1983, Jojo fait discrètement ses premiers pas dans le Journal de Spirou. Non pas qu'il soit timide, mais au départ il n'est destiné qu'à combler certains espaces vides. Pourtant André Geerts investit la silhouette de ce gentil garnement, lui donne une allure, l'enveloppe de tendresse, ajoute quelques grains d'impertinence, le saupoudre de souvenirs d'enfance. 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre ? 

Je remercie les éditions Dupuis  pour l'envoi de Jojo, petite j'ai été bercée, grâce à ma maman (coucou maman si tu viens par là) avec Gaston Lagaffe, quand j'ai vu Jojo j'ai tout de suite été nostalgique et j'ai eu envie de me replonger dans l'univers que nous offre le Journal de Spirou. 

Et maintenant c'est ma mère qui veut découvrir Jojo : 

Que dire ? Dès les premières planches j'ai aimé Jojo, ce petit bonhomme plein d'entrain, de bonne humeur et d'humour. Si au départ j'ai découvert des bouts de planches qui donc étaient diffusées dans le Journal de Spirou, par la suite c'est une véritable histoire qui se découvre. 

Jojo c'est l'ancêtre de Cédric, Titeuf et j'en passe. Il m'a fait revenir en enfance et ça m'a serré le coeur. J'ai aimé le suivre dans ces péripéties, et j'ai adoré tout autant les personnages secondaires : son meilleur copain Gros Louis, sa grand-mère, son père. Tous aussi attachant les uns que les autres. 

J'ai rigolé, était émue et je suis hyper contente d'avoir fait la connaissance de Jojo et j'ai qu'une hâte : le retrouver dans le tome 2 de son intégral. (courant 2018, si je ne me trompe pas). 

Et pour l'anecdote, lorsque ma mère, qui m'a fait découvrir Gaston Lagaffe est venue chez moi et à vue Jojo, elle m'a tout de suite demandé si elle pouvait le prendre. 

Le mot de la fin : 

Jojo devient pour moi un indispensable BD, que j'espère pourvoir un jour (si j'en ai la chance) faire découvrir à mes propres enfants. 

Coup de Coeur 

lundi 11 septembre 2017

La Délicatesse du Homard - Laure Manel

La Délicatesse du Homard,
De Laure Manel,
Publié aux éditions Michel Lafon,
Roman Contemporain,
275 pages,
18 € 95.

Quatrième de couverture :

François, directeur d'un centre équestre en Bretagne, découvre, lors d'une promenade à cheval sur la plage, une jeune femme inconsciente au prend d'un rocher. Plutôt que d'appeler les secours, il décide sans trop savoir pourquoi de la ramener chez lui pour la soigner. A son réveil, l'inconnue paraît en bonne santé, mais peu encline à parler.
Elle dit s'appeler Elsa mais refuse de réponde à ses questions. Commence alors entre le célibataire endurci et cette âme à vif une étrange cohabitation où chacun se dévoile peu à peu à l'autre sans pour autant totalement révéler les secrets qui le rongent. Et même si le duo en s'apprivoisant s'apaise, leur carapace peine à se fendre...

Mon avis :

Pourquoi ce livre ?

Le résumé m'a tout de suite plu, la couverture également. J'avais envie de l'air pur de la Bretagne et d'une jolie histoire.

Ce que j'ai ressentie :

Dès le début du roman, je me suis sentie bien dans le décor que nous décrit Laure Manel, ses personnages sont attachants, émouvant et apaisant. C'est une jolie atmosphère où Elsa va atterrir. Personne ne l'a connaît, elle s'échoue sur le sable et François va la recueillir, sans rien savoir d'elle. Comme ça, ça fait cliché, mais plongé dans le récit tout s'envole.

J'ai beaucoup apprécié le personnage d'Elsa, qui a un passé mais qui souhaite faire jouer son droit disparaître et de laisser son identité à son passé. Peu à peu elle va s'ouvrir à François, à son univers équestre, comme une huître dévoilant sa perle. Ce François qu'elle arrive aussi à apprivoiser de son célibat endurcit et de ses habitudes de vie qui m'ont données l'envie de m'arracher les cheveux.

Même si la fin est peu surprenante et prévisible, la révélation finale m'a donné les larmes aux yeux, mais je me suis sentie apaisée pour les personnages auxquels je m'étais attachée.

Le mot de la fin :

Une belle histoire parfaite pour cette fin d'été, qui sent bon la Bretagne et le sable chaud.

Ma note : 3,5/5

vendredi 8 septembre 2017

Le Manuscrit Proscrit de Nur Jahn - Cécilia Correia

Le Manuscrit Proscrit de Nur Jahn,
De Cécilia Correia,
Publié aux éditons J'ai Lu,
Romance Historique,
472 pages,
11 € 90

Quatrième de couverture : 

"Dorsetshire, 25 octobre 1838

Les mots me manquent pour exprimer mon ressenti en reprenant, moins d'un an après mon retour en Angleterre, les annotation diverses effectuées au cours de mon expédition en Inde. Quiconque viendrait à les lires pourrait penser à tort que la raison m'a abandonnée. Que le Ciel m'en soit témoin, ce n'est point le cas.
C'est avec une appréhension certaine que je me replonge dans cette aventure, là où tout à commencé, non loin du Cap des Aiguilles, alors que la fureur d'une terrible tempête était sur le point de s'abattre sur notre vaisseau..."


Mon avis : 

Pourquoi ce livre ? : 

Il était dans ma bibliothèque depuis sa sortie (oui, oui ...), j'avais très envie de le lire pour son univers et de découvrir son auteur. 

Ce que j'ai ressenti : 

Le Manuscrit Proscrit de Nur Jahn et Cécilia Correia , m'ont fait voyager en Inde. J'ai donc découvert Judith accompagné de son oncle qui sont en partance pour l'Inde afin de faire des recherches. Judith va y découvrir que l'Inde est bien différente de l'Angleterre surtout en ce qui concerne les conditions des femmes. Mais celle-ci n'a pas la langue dans sa poche et compte bien faire les choses à sa façon. 
En essayant de ne pas se briser les ailes... 

Ce qui m'a le plus plu dans ce roman c'est l'Inde et ses paysages. J'ai eu l'impression d'avoir fait le voyage avec Judith et je m'y suis retrouvé grâce aux descriptions de l'auteure qui nous plonge dans cet univers féerique des maharajas. 
Elle y dresse sa propre mythologie et j'ai trouvé les passages que décrit le manuscrit passionnant. 

Cette romance historique m'a beaucoup plu, j'ai été amusé de voir les débuts de Judith et de celui qui fait battre son coeur, dès la première minute. Le choc des cultures y est pour beaucoup, mais je dois avouer que Judith m'a parfois agacée par son côté "je n'en fais qu'à ma tête". Le personnage masculin lui m'a mit des paillettes dans les yeux. 

Une jolie romance, mais qui se concentre beaucoup sur ses personnages principaux.J'aurai aimé en savoir plus sur les personnages qui sont cités au début du roman. La fin m'a quant à elle surprise et j'ai pris plaisir découvrir le dénouement de cette histoire.

Le mot de la fin : 

Je suis sortie de ce que je lis d'habitude et ça était un réel plaisir que de me plonger dans le manuscrit proscrit de Nur Jahn. Malgré un personnage féminin qui peut agacer, ça été pour moi un beau voyage en Inde et une jolie découverte. 

Ma note : 3,5/5


lundi 4 septembre 2017

Pour te perdre un peu moins - Martin Diwo

Pour te perdre un peu moins, 
De Martin Diwo, 
Publié aux éditions Plon, 
Roman contemporain, 
284 pages, 
17 € 90. 

Quatrième de couverture : 

Un garçon, une fille, une histoire universelle. Ils s'aiment, se déchirent, elle s'en va. Lui s'écroule. La jeunesse et l'innocence avec. Un roman qui frappe, âpre, enlevé, emporté, qui ne s'oublie pas. Une écriture, une voix, une époque, une génération. 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre : 

Je remercie les éditions Plon pour l'envoi de ce livre. Le résumé m'a touché en plein coeur, il m'a tout de suite parlé. Le résumé était fait pour moi.

Un beau roman poétique : 

    Dès les premiers mots de l'auteur, je me suis sentie touchée. Comme si ses mots raisonné en moi. Si l'histoire peu paraître banal -une rupture amoureuse-, c'est l'écriture de Martin Diwo qui fait la différence, qui a fait la différence avec moi. Il maîtrise à la perfection son sujet, comme si c'était lui, son coeur, qui nous parlait. Et immédiatement je me suis sentie conquise et concerné. Car nous avons tous -je pense- vécu une rupture amoureuse. 


Toutefois je me suis sentie un poil perdue dans le récit lorsque l'auteur retourne dans le passé grâce à ses flashs back, ses actes, ses scènes. Le récit dans le passé, ne pas pas totalement convaincu. 

Le mot de la fin : 

Cela reste une lecture très touchante, qui m'a fait du bien et permis de faire aussi le point sur moi même et cette rupture qui m'a fait mal. Une sorte de pansement que m'a offerte Martin Diwo. 

Ma note : 4/5 

samedi 26 août 2017

Les Lumières de Cape Cod - Beatriz Williams

Les Lumières de Cape Cod, 
De Beatriz Williams, 
Publié aux éditions Belfond, 
Roman contemporain
400 pages, 
21 € 

Quatrième de couverture : 

1966, Cape Cod. 
Christina, alias "Tiny", est la troisième soeur de la famille Schuyler, la plus élégante, la plus parfaite. Mariée à Frank Hardcastle, homme politique très influent, Tiny mène une vie de galas et de cocktails dans les jardins cossus de Cape Cod. Mais cette vie aux apparences idylliques est bientôt troublée par plusieurs évènements, alors que Frank est donné favori pour l'élection présidentielle : ce sont d'abord les courriers menaçants d'un maitre chanteur, puis les retrouvailles inattendues avec le vétéran Caspian Harrisant, de retour de la guerre du Vietnam. Avec ce premier amour qui réapparait, c'est tout le passé de Tiny qui ressurgit. Un passé bien moins lisse qu'il n'y paraît, fait de passion, de mensonges et de drames. Et dont l'écho, s'il venait à gronder, pourrait nuire à la réputation irréprochable de toute la famille Hardcastle... 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre ? 

3ème lecture pour Le Cercle Belfond, ce roman me faisait particulièrement envie au vu des avis sur le premier roman de la saga :  La Vie Secrète de Violet Grant. Que je n'ai pas encore découvert mais qui va rejoindre à coup sur ma bibliothèque.
Merci Belfond ! 

Un roman comme je les aime : 

J'ai su tout de suite que ce roman allER me plaire. Les bases du romans sont posés tout de suite et j'ai su que j'allais être impatiente de connaître l'histoire de Tiny. Même si je me doutais de l'histoire, l'auteure à eu le pouvoir de me faire aimer les détails de son histoire. 

Tiny est une jeune femme, mariée à un homme politique dans les années 60. Le décor et cette époque me fascinent beaucoup. Et Tiny a su refléter à la perfection ce que j'avais vu des années 60 : les femmes commencent à avoir leur place au sein de la société.
Son personnage m'a plu, fascinée et j'ai eu beaucoup d'empathie pour cette jeune femme qui voit sa vie bouleversée petit à petit.

Les chapitres s'alternent entre 1966 du point de vue de Tiny et 1964 où j'ai appris à découvrir Caspian un jeune homme qui est éprit d'une jeune femme fiancée, mais qui va partir pour la guerre du Vietnam. Caspian que nous retrouvons en 1966, blessé de guerre et qui va devoir recroiser le regard de Tiny. 

Outre un premier amour qui réapparaît l'auteure à su pointer du doigt pas mal de thème passionnant. Je me suis parfois cru dans un épisode d'House of Cards avec les méfaits, la cruauté et les dessous de la politique menée d'une main de maître par une famille très influente, la famille Hardcastle.. . 

Le mot de la fin : 

L'écriture de l'auteure est si agréable qu'il est difficile de lâcher ce roman ainsi que Tiny, Caspian, Pepper et les autres. Une saga familiale que j'ai apprécié découvrir cet été.

Ma note : 4/5 

lundi 14 août 2017

Mémé Dans Les Orties - Aurélie Valognes

Mémé Dans Les Orties, 
D'Aurélie Valognes, 
Publié aux éditions Le Livre de Poche, 
Roman Contemporain, 
254 pages, 
7 € 10. 

Quatrième de couverture : 

Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre -certains diraient : seul, aigri, méchant-, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps  ? Eviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 92 ans forcent littéralement sa porte, et son coeur. 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre ? : 

C'est au détour du salon Saint Maur en Poche que Fiona m'a fortement conseillé la plume d'Aurélie Valognes, que j'ai d'ailleurs pu rencontrer. Une très jolie rencontre qui a su me toucher... 

Une lecture qui se dévore : 

J'avais besoin d'un roman sans prise de tête et qui se lit tout seul, très bonne pioche ! 
Comme le dit le résumé nous suivons Ferdinand vieil homme vivant dans un immeuble et qui ne supporte pas grand chose ... Mise à part sa chienne et embêter ses voisines... Alors quand sa chienne 
disparaît et que sa fille le menace de maison de retraite, celui-ci fait la promesse de s'assagir -*ou pas*- 

L'écriture d'Aurélie Valognes m'a tout de suite conquise. Je me suis sentie bien à ses côtés tout au long de ma lecture. Un humour décapant qu'elle maîtrise à la perfection grâce à l'enveloppe de Ferninand 83 ans. J'ai pu retrouver des situations vécues lors de mes journées de travail, je n'ai pu qu'aimer. 
On associe souvent les personnes âgées comme recroquevillé dans leurs fauteuils, perdant appareils dentaires ou lunettes. Aurélie Valognes nous dresse un tout autre visage de ce que peuvent être les personnes âgées. 

Mais c'est aussi une belle rencontre inter-générationnelle qui a fait la force de cette lecture et qui a su me toucher et faire que Ferdinand soit encore plus touchant, grâce à une petite fille qui sait ce qu'elle veut. Une rencontre explosive mais pleine de bons sentiments. 

Le mot de la fin : 

Un joli cocktail pétillant qui fait passer un agréable moment, je ne peux que vous conseiller cette lecture. 

Ma note : 4/5